Les brèves

Terra Mea fait parler la qualité du vivant des sols

Terra Mea analyse le vivant des sols agricoles. Faire parler la qualité du vivant des sols, en comptabilisant les bactéries, champignons et organismes cellulaires…

C’est le cœur d’activité de Terra Mea (« ma terre », en latin), nouvelle start-up nichée au cœur du vignoble audois, à Montredon-des-Corbières.

Sa technologie innovante d’analyse microbiologique des sols utilise un cytomètre de flux, équipement utilisé dans la recherche médicale, cible les viticulteurs, les coopératives et les distributeurs agricoles.

Elle leur permet d’évaluer l’impact des pratiques agricoles (labours, enherbements, irrigations…) sur le microbiote. Tout sauf un détail.

D’après Matthieu Dubernet, président de Terra Mea et du laboratoire d’œnologie Dubernet, maison-mère de la start-up, « les sols agricoles sont en très mauvais état. C’est très inquiétant. Il faut un plan d’urgence fort. Plus le sol est bon, plus il peut stocker du carbone. A contrario, les sols qui se dégradent font s’échapper leur stock de gaz carbonique dans l’atmosphère. »

Une levée de fonds d’1 million d’euros est en cours de finalisation, pour recruter et déployer la solution à l’international.